Gédéji est un site suisse. Son nom vient d’une abréviation de «Groupe Du Jeudi». Ce groupe est composé d’enseignants suisses, qui se réunissent pour parler d’informatique.

De cette collaboration naissent trois CD-ROM de qualités. Des jeux qui mélangent notions mathématiques, logiques et compréhension orale ou écrite pour les plus grands. Les jeux ont des jolies illustrations. On fait notamment la connaissance de Polo.

Ce personnage va guider le joueur dans deux des jeux proposés: «panique à Pâques et l’affaire Torpédo». 

La troisième aventure est celle du cheval Domino. Le joueur devra le retrouver dans «À la poursuite de Domino».

Ces jeux sont sans aucune violence, ils plaisent beaucoup aux élèves de 2 h à 5h. Les élèves peuvent sauvegarder leur partie, donc ils n’ont pas l’impression de ne pas avancer dans le jeu.

Le site propose aussi des applications iPad permettant de travailler les additions, les soustractions et les multiplications. J’ai testé l’application travaillant les additions et elle est vraiment de qualité.

Dans une autre partie du site, on trouve des documents imprimables relatifs aux différents jeux. Il y a aussi une partie avec des jeux en Flash pour jouer en ligne. 

Le site cuk.ch en parle aussi!

Je vous souhaite une belle visite du site gedeji.ch

Aujourd’hui, Bouba n’était pas très actif. Il fixait un meuble assez ancien. Il n’a même pas miaulé ce matin, alors qu’il réclame sa nourriture de manière très sonore tous les matins à la même heure. 

Peut-être est-il fatigué de sa nuit? Il n’a peut-être pas faim? Passons, il bougera bien une fois de l’entrée. En effet, plus tard dans la matinée, épuisé d’avoir regardé le meuble de ma mémé pendant des heures, il est allé se coucher sur le canapé. Il n’en a pas vraiment bougé du reste du matin. 

Puis, bien plus tard, j’avais des cornets de commissions dans l’entrée de la maison en face du meuble. Je trie un peu mes vivres, sous-sol ou cuisine, quand je remarque que quelqu’un veut m’aider. En effet, une souris noire était en train de grimper dans un des cornets pour repérer un peu de nourriture. Mais, évidemment à ce moment pas de chat... Ni une ni deux, j’attrape quelque chose (la ramassoire) et je course la souris. Ouvrir tous les meubles, pour la rendre accessible, déplacer ce qui encombre l’entrée... Bref, au bout de 15 minutes j’arrive à l’emprisonner entre la ramassoire et le mur. 

Je demande à ma complice, Izia de me donner un set de table pour pouvoir déplacer la captive. Et en tenant fermement les deux objets, d’un coup de coude j’ouvre la porte et lâche la petite souris dehors. En refermant la porte, j’entends le bruit de la chatière, Bouba rentrait à la maison. 

Alors, adorable quadrupède, la prochaine fois que tu décideras de te dégourdir les pattes en poursuivant une charmante petite souris ne le fait pas dans le salon, car tu es presque sûr de perdre la partie. Une souris gagne souvent lors de partie de cache-cache indoor contre un matou, il y a bien trop d’endroits où se cacher. 

Voici un site qui propose un dictionnaire visuel. Un de plus, vous me direz... Celui-ci  a la particularité de proposer le mot de manière illustrée. Il permet donc à l’enfant de visualiser l’orthographe du mot et le sens de celui-ci. Il est proposé par GRe10 — Groupe Romand pour enfants «dys» qui est constitué de personnes venant des cantons de Vaud, Valais et Neuchâtel. Il s’agit de 

— enseignantes de classes traditionnelles, de classes spécialisées et de soutien pédagogique

— d’une formatrice d’adultes

— de logopédistes

Mais trêve de bavardage, voici des exemples et surtout le lien pour aller voir la suite. 

orthographe dessinée

Cette semaine, Izia (3 ans) se retrouve sans sa soeur qui est en camp. Nous vivons donc à son rythme. Je peux aussi redécouvrir certaines joies d’une maman d’un enfant de 3 ans. Comprenez que d’habitude, j’essaie de contenter mes deux filles sans forcément privilégier l’une ou l’autre ou alors chacune leur tour. Pas toujours facile qu’elles y trouvent de l’intérêt en même temps.

Donc, hormis la joie de jouer au foot, courir à côté du vélo, de faire de l’escalade, et j’en passe, à la place de jeux.... J’ai redécouvert une série de dessins animés bien adaptée pour Izia.

Donc, nous avons regardé «l’agent spécial Oso»! Cette série d’animation créée par Disney met en vedette un ours un peu maladroit. Ce personnage ainsi que ses comparses sont des agents spéciaux. Oso doit s’entraîner à être un bon agent et parallèlement, il aide les plus jeunes enfants. Les enfants vont apprendre par exemple, en vrac: à se brosser les dents, à emballer un cadeau, à laver de la salade, à emprunter un livre dans une bibliothèque, à poster une lettre, à sauter à la corde et j’en passe.

Le principe des séries pour les tous petits, c’est trois étapes simples. Ces étapes sont constamment répétées et chantées. À chaque fin d’étape, il y a une animation qui récompense l’agent Oso. Cette série un peu vieillotte par l’animation de l’image est très colorée et plaît aux enfants de 3 ans (Kali avait bien aimé la regarder quand elle avait le même âge).

Les titres français des épisodes font penser aux titres des «James Bond»...

— Bons baisers à Mamie

— Jamais plus jamais se brosser les dents

— La fille au livre d’or

— Vivre et sauter à la corde

— Photographiquement vôtre

La longueur des épisodes et biens adaptée pour Izia: 11 minutes par épisode. Et, contrairement à son habitude, elle est captivée... En règle générale, la télévision ne la capte pas autant que ça, ni si longtemps.

Pour vous donner envie ou pour vous dégoûter, je vais vous mettre quelques liens...

Tout d’abord, un descriptif plus ou moins complet de la série sur filmspourenfants.net qui indique l’âge conseillé pour la vision de certains films et dessins animés.

Puis, le générique

et aussi un extrait

Et si comme moi, vous avez des enfants avec une très bonne mémoire, vous êtes bon pour entendre la chanson de «patte pilote» 50 fois par jour. 

J’avais acheté ce livre il y a quelques années, car j’avais une volée assez pénible. Des enfants avec lesquels il fallait faire beaucoup de discipline et aussi beaucoup remettre les règles de savoir-être et de savoir-vivre en avant. C’était difficile pour eux de cohabiter et de construire quelque chose en groupe.

Cet ouvrage conçut pour les enfants à partir de 7 ans, mais je ne l’avais pas utilisé tel quel. Il avait permis de mettre en place un questionnement, car il est construit en chapitre avec des onglets de couleur. 

La première page du chapitre a une grande illustration avec la question écrite en grand. L’illustration est un peu caricaturale, mais illustre très bien la question posée par les enfants.

En tournant la page, une première réponse est donnée... Avec des contre-exemples pour permettre la discussion. Tout au long des pages, les auteurs répondent aux enfants en suscitant des autres questions et des discussions. Les dessins agrémentent les propositions de réponses. 

Il y a toujours une double page en fin de chapitre qui résume par un texte suivi les questions énumérées dans les pages qui précèdent. La toute dernière page du chapitre explique à quoi cela sert de se poser la question.

Cet ouvrage aborde 6 thèmes pour vivre ensemble, il se fait l’avocat du diable pour faire réfléchir. Il énonce des vérités de manière simple et imagée.

Ce livre n’est vraiment pas à lire en classe comme ça, mais peut servir de base lors de discussions sur comment vivre ensemble et pourquoi vivre ensemble?

Si je me souviens bien, les enfants avaient compris certains faits évoqués par ce livre. Certes, l’ambiance de classe n’avait pas changé du jour au lendemain, mais avait permis de commencer un travail avec eux. Il aurait fallu continuer la discussion avec eux durant l’année suivante pour voir l’évolution de leur vision d’eux-mêmes et des autres. Malheureusement, ils ont été séparés en 5 H et les enfants qui avaient le plus gros manque de confiance et les plus gros problèmes pour collaborer et vivre avec les autres, n’ont pas pu construire quelque chose. En effet, en changeant de camarades, le problème s’est tassé un moment, mais a repris de plus belle après un temps de latence.

Vivre ensemble c’est quoi? Écrits par Oscar Brenifier et illustré par Frederic Bénéglia publié aux éditions Nathan dans la collection Philozenfants